Entrevue avec Florian Pradon, vice-président culture et talent chez lg2 V ous affirmez que lg2 est dans une culture de créativité. Or, comment la favoriser si les gens ne sont pas au bureau? Durant la pandémie, on a choisi une présence hybride. C’est resté. Nos employés peuvent travailler là où ils veulent, sans obligation de revenir au bureau. Ce que nous avons constaté, c’est que ce retour est motivé par plusieurs facteurs : le type de poste, les compétences clés, le besoin de calme, le partage et des facteurs extérieurs dont personne n’a le contrôle. Quels sont-ils? À Toronto, à cause du marché immobilier, les gens s’installent de plus en plus loin. Le navettage est beaucoup plus long qu’à Montréal ou Québec. Par contre, ils comprennent qu’une grande part de leur travail réside dans le relationnel, l’informel. Dans une agence comme la nôtre, c’est fondamental. Comme entreprise, nous n’aimons pas trop les structures, l’organisation rigide du travail, qui freinent la créativité. Et l’informel? Nous avons réalisé que, depuis quelques semaines, le taux d’occupation dans nos bureaux grimpe sensiblement les mardis, mercredis et jeudis. Nos employés reviennent pour partager l’information. Car ils ont donc besoin de se rencontrer, de s’énergiser. Comment naviguer