Les troubles de santé mentale sont au cœur des préoccupations des employeurs du 21e siècle. Or, sur ce point, la pandémie n'arrange rien. Perte de contacts sociaux, inquiétude face à la situation professionnelle et au déconfinement : le contexte actuel ne fait qu'intensifier les impacts négatifs sur la santé mentale. Les réclamations d'invalidité liées à la santé mentale représentent approximativement 40 % des réclamations et jusqu’à 70 % des coûts défrayés. Bon an, mal an, la durée moyenne de l'invalidité liée à la santé mentale est de 65 jours, pour un coût moyen de 18 000 $ par employé.
La pharmacogénétique constitue une piste de solution très prometteuse pour amoindrir l’impact des troubles de santé mentale sur l’invalidité des employés. Par le biais d’un simple test salivaire, on peut analyser le code génétique d’un individu, anticiper sa réaction à certains médicaments et prédire lesquels sont susceptibles d’être efficaces ou de causer des effets secondaires indésirables.
Certains assureurs ont déjà mis en place des projets pilotes pour mesurer l'impact de la pharmacogénétique sur la durée de l'invalidité. Où en sommes-nous présentement sur ce plan?
Étienne Crevier, directeur fondateur, BiogeniQ et directeur, développement corporatif, Biron Groupe Santé
Cette conférence est offerte à titre informatif. Les utilisateurs ne devraient pas agir sur la seule foi des informations qui y sont offertes. Par ailleurs, les propos qui y sont exprimés n’engagent que leur auteur et l’Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés décline toute responsabilité à leur égard.
Cette conférence a été enregistrée à Montréal, Québec, Canada, le mardi 12 mai 2020.
Obtenez toute l'information sur la gestion des RH à l'ère de la pandémie en visitant la section spéciale sur la COVID-19 de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés à l'adresse suivante : https://carrefourrh.org/ressources/dossiers-speciaux/covid-19.