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Havas Montréal + TP1 : saisir les opportunités de croissance

Jan-Nicolas Vanderveken, président, et Geneviève Brault, CRHA, directrice des ressources humaines de Havas Montréal, racontent le secret de leur succès.

1 janvier 2018

Lorsque le groupe français Havas fait l’acquisition de l’agence de communications numériques TP1 en 2016, c’est deux cultures d’entreprise qui se rencontraient. D’un côté, TP1 est une petite boîte, jeune et locale. De l’autre, Havas a des racines à Montréal depuis plus de trente ans et fait aujourd’hui partie d’un réseau international. Plus d’un an après l’acquisition, comment les deux équipes ont-elles fusionné?

D’entrée de jeu, M. Vanderveken mentionne qu’à Montréal, le talent abonde et les professionnels sont de plus en plus curieux de ce qui se fait à l’international. En vendant TP1 à un grand réseau, M. Vanderveken voyait la possibilité d’offrir des occasions de développement professionnel à son personnel.

La fusion : un défi pour la cohérence de la marque employeur

« Assurer la cohérence entre Havas et TP1 n’était pas si difficile en raison des valeurs communes aux deux agences », expliquent les deux gestionnaires. « Chez Havas Montréal, les valeurs ne sont pas juste inscrites sur les murs. On se les est appropriées et elles sont concrètes au quotidien », poursuit Mme Brault.

Pour sa part, M. Vanderveken mentionne que le caractère entrepreneurial du réseau Havas a contribué à conserver la couleur locale tout en facilitant la fusion entre les cultures et les méthodes de travail. « On a mis tout le monde sur le même plancher. Littéralement. On a dû faire des rénovations pour s’installer confortablement. Pendant les travaux, tout notre personnel travaillait dans un espace restreint, ce qui a permis une proximité positive. Les gens ont rapidement appris à se connaître, et on a observé un bel alignement. Pas seulement sur les objectifs d’affaires, mais aussi sur le plan des valeurs. Les silos se sont brisés et les expertises se sont entremêlées. Ce qui est positif pour la culture de la créativité », explique le président de l’agence.