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Démontrer sa capacité à reprendre le travail

Une préposée de services de santé à domicile n'a pas démontré avoir fait l'objet d'un congédiement peu de temps après avoir subi un accident vasculaire cérébral; l'employeur était fondé à exiger un certificat médical attestant sa capacité à reprendre le travail et rien ne démontre qu'il a bloqué son accès à la plateforme de distribution des quarts de travail.
22 février 2024

Parties Chouinard c. 9192-3318 Québec inc. Juridiction Tribunal administratif du travail, Division des relations du travail (T.A.T.), Montérégie Type d'action Plaintes en vertu des articles 122 et 124 de la Loi sur les normes du travail (L.N.T.) à l'encontre d'un congédiement — rejetées Décision de Nancy Martel, juge administrative Date 14 novembre 2023 Décision La plaignante travaillait comme préposée pour une agence de placement offrant des services à domicile dans le secteur de la santé — elle prétend avoir été congédiée à l'automne 2020 en raison d'une absence pour cause de maladie et pour avoir demandé d'être réintégrée dans son poste habituel — l'employeur soutient qu'il était légitime pour lui de s'assurer que la plaignante avait la capacité de revenir au travail après son absence liée à un accident vasculaire cérébral (AVC) — il affirme en outre ne pas avoir bloqué l'accès de la plaignante à la plateforme dédiée à l'offre des quarts de travail et que c'est plutôt elle qui a omis de l'utiliser — les différentes versions des faits données par les parties ne sont pas convaincantes — le Tribunal retient que la plaignante s'est sentie congédiée après avoir été informée qu'elle avait droit à 2 jours de