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Congédié pour un divan à prix de liquidation

Directeur d'entrepôt dans un magasin d'ameublement, le plaignant a commis une faute grave en effectuant des manoeuvres afin d'obtenir un divan sectionnel à un prix de liquidation; dans les circonstances, l'employeur était fondé à procéder à son congédiement sans respecter le principe de la progression des sanctions.
13 septembre 2021

Parties Aristide c. Meubles Léon ltée Juridiction Tribunal administratif du travail, Division des relations du travail (T.A.T.), Laval Type d'action Plainte en vertu de l'article 124 de la Loi sur les normes du travail à l'encontre d'un congédiement. Rejetée. Décision de Benoit Aubertin, juge administratif Date 31 mai 2021 Décision Directeur d'entrepôt dans un magasin d'ameublement, le plaignant allègue avoir été congédié sans cause juste et suffisante — selon l'employeur, il a été congédié pour avoir effectué des manoeuvres afin d'obtenir un divan sectionnel à un prix de liquidation — bien que son code ait été utilisé pour accéder au système informatique, le plaignant affirme ne pas être l'auteur des inscriptions selon lesquelles 3 morceaux du divan devaient être mis en liquidation parce qu'endommagés — cette version n'est pas crédible — la preuve a démontré que le plaignant a manoeuvré pour obtenir le divan à un prix de liquidation, et ce, sans autorisation ni justification — ce faisant, il a commis une faute grave de nature à briser le lien de confiance avec l'employeur — vu le poste important que le plaignant occupait dans l'entreprise, l'employeur était justifié de procéder à son congédiement sans respecter le principe de la progression