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Enjeux des PME en matière de ressources humaines

Cette étude d’opinion publique auprès des dirigeants d’entreprises présente les enjeux des PME en matière des ressources humaines. Le sondage téléphonique a été réalisé auprès de 300 hauts dirigeants d’entreprises québécoises de 20 à 500 employés pouvant s’exprimer en français ou en anglais.
21 novembre 2022
Ordre des conseillers en ressources humaines agréés

Faits saillants

  • Le quart des dirigeants sondés (26 %) ont mentionné que les ressources humaines représentent le département faisant l’objet des plus grands enjeux actuellement. Ce département était également celui qui subissait les plus grands enjeux en 2020 (33 %).
  • Parmi les dirigeants sondés, les principaux enjeux en matière de gestion des ressources humaines concernent l’embauche et la rétention du personnel : le recrutement de la main-d’œuvre (51 %), la pénurie de main-d’œuvre (34 %) ou encore la rétention de main-d’œuvre (15 %). Toutefois, les deux tiers des répondants (65 %) affirment n’avoir aucun défi lié aux ressources humaines en mode de travail hybride.
  • La moitié des répondants (51 %) admet perdre souvent ou à l’occasion des employés qu’ils jugent cruciaux à leur entreprise, un résultat stable par rapport à 2020.
    • Les entreprises qui arrivent à garder leurs employés cruciaux mentionnent que les meilleurs moyens de rétention sont d’offrir un meilleur salaire (27 %), d’établir une meilleure communication/relation avec eux (27 %) et de meilleures conditions de travail (22 %).
  • Les emplois les plus difficiles à pourvoir sont les employés de niveau technique ou de production ainsi que les journaliers non qualifiés (mais en baisse par rapport à 2020). En comparaison à 2020, plus de catégories d’emploi sont difficiles à pourvoir aujourd’hui, ce qui occasionne des différences significatives inférieures pour plusieurs d’entre elles.
  • Le cinquième des répondants (21 %) ne considèrent pas que leur entreprise a réalisé d’innovation importante en matière de ressources humaines dans la dernière année. À ce sujet, 7 % des dirigeants affirment que leur entreprise a innové en matière de conciliation travail-famille ou afin d’assurer une plus grande flexibilité des horaires de travail.
  • Les pratiques de mobilisation les plus répandues au sein des entreprises sont de communiquer fréquemment avec leurs employés, d’être attentif aux besoins et au mieux-être de leurs employés ainsi que de valoriser leur autonomie.
  • Au-delà du contexte de la pandémie, le tiers des répondants (34 %) est d’avis qu’un retour au bureau à temps plein devrait être instauré de manière permanente. Par ailleurs, le quart des dirigeants (26 %) affirment que leur organisation ne prévoit rien instaurer en particulier en ce qui concerne le télétravail.

 Formation et compétence

  • La moitié des entreprises (49 %) investi plus de 500$ en formation annuellement par employé.
  • Les principales compétences qui distinguent les employés les plus cruciaux des autres sont : l’autonomie (24 %), le dévouement/l’engagement (24 %) ainsi que l’assiduité/ponctualité (19 %).
  • La quasi-totalité des répondants (96 %) estiment qu’il est important que leurs employés développent des compétences humaines telles que la communication, le leadership et l’intelligence émotionnelle, alors que le trois quarts de ceux-ci (76 %) estiment qu’il est important que leurs employés développent des compétences numériques.
  • Plus de 6 répondants sur 10 (67 %) affirment que leurs employés devraient acquérir des compétences supplémentaires pour être plus efficaces et pleinement productifs. Les compétences techniques (34 %) ainsi que la formation continue (20 %) sont les compétences supplémentaires privilégiées par les répondants. Cette proportion est davantage significative chez les entreprises dont les employés sont syndiqués (76 %).

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