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Les organisations plus vertes… Et si l’on invitait les professionnels RH?

Les efforts organisationnels visant à réduire l'empreinte environnementale dépendent fortement des comportements des employés et sont donc directement liés aux activités quotidiennes des professionnels RH.
26 mai 2023

Il est possible de distinguer deux types de comportements pro-environnementaux individuels : « in-role » et « extra-role » (Ones et al., 2018).

Les comportements « in-role » sont les actions qui font partie des tâches dont les employés sont responsables. Par exemple, un gestionnaire de l’environnement travaillant dans un hôtel et qui crée un guide interne pour l'approvisionnement durable des fournitures quotidiennes adopte manifestement un comportement « in-role », car cette action fait partie de la responsabilité directe de cet employé. Cependant, ce type de comportement est assez limité, car le nombre d'emplois « verts » est relativement faible (à titre d’information, les « gestionnaires de l’environnement », soit les personnes qui sont supposées de s’assurer que les opérations de l’organisation sont en conformité avec les lois environnementales et d’implanter les politiques internes à ce sujet, sont souvent responsables d'autres dossiers également – notamment la santé et la sécurité au travail). En revanche, les comportements « extra-role », ou les comportements volontaires, sont les actions qui peuvent être entreprises par tous les employés. Les exemples de tels comportements sont nombreux et incluent les gestes quotidiens (recyclage, transport alternatif, efforts en matière d’énergie et d’électricité, etc.), ainsi que les actions plus complexes : un hôtelier qui décide de mettre en place une politique environnementale, ou un restaurateur qui contribue