Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre, la marque employeur et la responsabilité sociale des entreprises (RSE) sont des éléments qui influencent de plus en plus le choix d’une entreprise par un candidat. Toutefois, il n’est pas rare qu’une organisation se heurte à un manque d’engagement de la part de ses employés lorsqu’elle décide de mettre en place des mesures de RSE ou des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Cette absence d’engagement peut s’expliquer parfois par un manque de confiance envers la démarche, ou tout simplement envers les réelles motivations de l’employeur. Trop souvent, les entreprises ont suivi des tendances uniquement dans le but de s’enrichir. En 1970, Milton Friedman publiait un article (The Social Responsibility of Business is to increase its profits’) dans le New York Times, avec une position affirmant que la seule responsabilité de la direction est de satisfaire les attentes des actionnaires. Près de 50 ans plus tard, on constate les dégâts que cette doctrine économique a engendrés sur l’environnement, sur la répartition de la richesse et l’équité dans nos sociétés, mais aussi sur le bien-être des employés. Face à ce constat d’échec, de plus en plus d’entreprises commencent à mettre en place des