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Pénurie de main-d’œuvre

L’actualité des dernières semaines a fait une large place à la pénurie de main-d’œuvre qui semble insoluble. Les aides d’urgence du gouvernement fédéral sont souvent pointées du doigt comme étant responsables de la difficulté à recruter des employés dans plusieurs secteurs.
24 septembre 2021

L’hébergement et la restauration sont souvent cités comme des domaines où les besoins de main-d’œuvre sont criants. Dans une nouvelle diffusée par Radio-Canada, la PDG de l’Institut du Québec, l’économiste Mia Homsy mentionne que les prestations d’urgence entrent surtout en concurrence avec des emplois faiblement rémunérés ou avec les emplois à temps partiel. Elle souligne que ces prestations sont un enjeu important, mais que c’est un facteur parmi d’autres. À ce sujet, elle fait aussi une remarque intéressante en mentionnant qu’il y a actuellement une période de transition parce qu’il y a des personnes qui n’ont pas encore commencé à se chercher un emploi.

De son côté, dans un article du journal Le Devoir, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, insistait sur le fait que les employeurs, notamment ceux du domaine de la restauration, investissent dans l’amélioration des conditions de travail. « Je m’excuse de le mentionner, mais il faut devenir attrayant, avoir des plans de rétention. ». En outre, il a souligné que des restaurateurs lui ont mentionné qu’ils avaient dû augmenter les salaires, offrir des horaires plus flexibles et offrir des conditions pour améliorer la conciliation famille-travail.

De son côté, Caroline Senneville, présidente de la CSN cite Joe Biden qui a donné une réponse très brève en juin dernier face aux employeurs qui cherchaient des solutions à la pénurie de main-d’œuvre : « Pay them more ». Dans un communiqué de l’organisme, Mme Senneville mentionne : « Pour une solution durable, il faut certes investir dans la formation des travailleuses et des travailleurs, afin qu’ils soient mieux qualifiés pour les emplois de demain. Mais il faut aussi améliorer les conditions de travail et hausser les salaires. »

Enfin, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a présenté dix solutions à la pénurie de main-d’œuvre. Parmi les solutions, mentionnons celle où l’on propose que les entreprises québécoises investissent massivement dans les nouvelles technologies, l’automatisation et la robotisation afin de gagner en productivité. Les autres solutions touchent notamment l’attraction et la rétention des travailleurs expérimentés et le rajustement des seuils d’immigration aux besoins de main-d’œuvre.

L’hébergement et la restauration sont souvent cités comme des domaines où les besoins de main-d’œuvre sont criants. Dans une nouvelle diffusée par Radio-Canada, la PDG de l’Institut du Québec, l’économiste Mia Homsy mentionne que les prestations d’urgence entrent surtout en concurrence avec des emplois faiblement rémunérés ou avec les emplois à temps partiel. Elle souligne que ces prestations sont un enjeu important, mais que c’est un facteur parmi d’autres. À ce sujet, elle fait aussi une remarque intéressante en mentionnant qu’il y a actuellement une période de transition parce qu’il y a des personnes qui n’ont pas encore commencé à se chercher un emploi.

L’hébergement et la restauration sont souvent cités comme des domaines où les besoins de main-d’œuvre sont criants. Dans une nouvelle diffusée par Radio-Canada, la PDG de l’Institut du Québec, l’économiste Mia Homsy mentionne que les prestations d’urgence entrent surtout en concurrence avec des emplois faiblement rémunérés ou avec les emplois à temps partiel. Elle souligne que ces prestations sont un enjeu important, mais que c’est un facteur parmi d’autres. À ce sujet, elle fait aussi une remarque intéressante en mentionnant qu’il y a actuellement une période de transition parce qu’il y a des personnes qui n’ont pas encore commencé à se chercher un emploi.

De son côté, dans un article du journal Le Devoir, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, insistait sur le fait que les employeurs, notamment ceux du domaine de la restauration, investissent dans l’amélioration des conditions de travail. « Je m’excuse de le mentionner, mais il faut devenir attrayant, avoir des plans de rétention. ». En outre, il a souligné que des restaurateurs lui ont mentionné qu’ils avaient dû augmenter les salaires, offrir des horaires plus flexibles et offrir des conditions pour améliorer la conciliation famille-travail.

De son côté, dans un article du journal Le DevoirLe Devoir , le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, insistait sur le fait que les employeurs, notamment ceux du domaine de la restauration, investissent dans l’amélioration des conditions de travail. « Je m’excuse de le mentionner, mais il faut devenir attrayant, avoir des plans de rétention. ». En outre, il a souligné que des restaurateurs lui ont mentionné qu’ils avaient dû augmenter les salaires, offrir des horaires plus flexibles et offrir des conditions pour améliorer la conciliation famille-travail.

De son côté, Caroline Senneville, présidente de la CSN cite Joe Biden qui a donné une réponse très brève en juin dernier face aux employeurs qui cherchaient des solutions à la pénurie de main-d’œuvre : « Pay them more ». Dans un communiqué de l’organisme, Mme Senneville mentionne : « Pour une solution durable, il faut certes investir dans la formation des travailleuses et des travailleurs, afin qu’ils soient mieux qualifiés pour les emplois de demain. Mais il faut aussi améliorer les conditions de travail et hausser les salaires. »

De son côté, Caroline Senneville, présidente de