Ce n’est pas chose nouvelle et nous le savons, les millénariaux entretiennent un rapport différent des générations qui les précèdent en ce qui a trait au travail. Et en temps de pandémie, l’écart potentiel entre les attentes des employés et celles des employeurs peut être davantage accentué avec la mise en place accélérée de nouvelles pratiques pour nous adapter aux contraintes de la COVID-19.
Pour ne nommer qu’un exemple de pratique, pensons ici au télétravail à temps plein qui a été imposé à un grand nombre de travailleurs (32 % des employés canadiens âgés de 15 à 69 ans, comparativement à seulement 4 % en 2016 selon Statistique Canada), faisant en sorte de brouiller la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle, ou encore au fait que le volet social qui contribuait à entretenir le sentiment d’appartenance des équipes de travail a été ébranlé dans plusieurs organisations.
Outre le désir d’obtenir une rémunération qui reflète les compétences et les efforts fournis et au-delà du souhait de pouvoir prendre des vacances quand ils le souhaitent, que veulent vraiment les millénariaux? C’est à cette question bien complexe que