Soucieux de procurer aux CRHA et CRIA et au public un encadrement rigoureux de la pratique du coaching professionnel, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés présente ses Lignes directrices sur le coaching.
Parmi ces règles, mentionnons le devoir de compétence qui stipule que le coach doit posséder les aptitudes, les connaissances et l’expérience nécessaires pour accepter et réaliser une démarche de coaching. Il doit aussi préserver son indépendance professionnelle, éviter les conflits d’intérêts et convenir d’une entente de confidentialité avec le mandant et le coaché.
En somme, les Lignes directrices sur le coaching décrivent le comportement que doit adopter le coach dans une « démarche structurée par laquelle un individu, qu’on nomme coaché, reçoit un accompagnement personnalisé d’un CRHA ou CRIA agissant à titre de coach. Cette démarche vise à amener le coaché à définir et à atteindre ses objectifs professionnels. »
Accompagner un individu dans sa progression professionnelle en tenant compte des objectifs établis et des résultats à atteindre est exigeant et expose à de possibles dérapages. Le professionnel doit savoir tracer une ligne claire entre la sphère professionnelle et la sphère personnelle, car il n’est question ni de coaching de vie ni de thérapie.
Par ailleurs, les Lignes directrices sur le coaching s’inscrivent en complément du Code de déontologie auquel sont soumis les CRHA et CRIA. Elles renforcent le devoir de compétence de ceux-ci en leur rappelant les exigences d’une démarche structurée, et les prémunissent contre tout écart qui pourrait les soustraire à la protection de leur assurance responsabilité professionnelle.
Avec les Lignes directrices sur le coaching, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés poursuit sa mission de protection du public.