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Surcharge et fatigue au travail : Regard déontologique sur l'impact au quotidien

Il est important de garder en tête que la fatigue au travail a des effets indésirables qui peuvent avoir un impact sur le comportement de la personne et, à terme, sur la qualité de sa pratique professionnelle, citons notamment l'impulsivité, l'épuisement ou la hâte.
4 mars 2022

Martine, Charlotte et Justine sont CRHA et ont un cabinet de consultation en ressources humaines. Il y a six mois, Justine a quitté le cabinet. Depuis, Martine et Charlotte cherchent quelqu’un pour la remplacer. Malgré leurs recherches, elles n’ont toujours pas trouvé la personne en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Martine et Charlotte ont donc dû reprendre leur charge de travail, et ce, alors qu’elles viennent de décrocher un gros contrat pour fournir des services RH à une grande entreprise nationale. Au cours de la prochaine année, Martine et Charlotte auront vraisemblablement plusieurs journées très occupées, s’exposant ainsi à une importante surcharge de travail. Ce cas de figure s’inscrit dans un contexte sociétal où tout va de plus en plus vite, où la performance est une mesure de réussite et où la main-d’œuvre se fait rare. Or, il est possible qu’un professionnel ne puisse s’acquitter seul de sa charge de travail. En voulant tout accomplir, il risque de se sentir dépassé par la situation ou d’entrer dans un état de frénésie. Il prendra alors des décisions trop rapidement et la qualité de ses choix en sera affectée. De fait, plus l’on prend de décisions dans une journée, plus il devient