Qu’on parle d’entreprise libérée, d’entreprise « opale » ou d’holocratie, les principes d’autogouvernance, l’absence de hiérarchie et l’agilité suscitent l’intérêt de nombreuses personnes et font l’objet de différentes études de cas. Dans notre contexte actuel, où l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre sont des défis majeurs et où la capacité d’adaptation au changement est un gage de succès, l’agilité prend tout son sens. Bien souvent, mentionner que l’on travaille dans une organisation agile suivant des principes d’autogouvernance suscite beaucoup de questions. Qui prend les décisions? Qui s’assure que les objectifs sont atteints? Comment l’évaluation de rendement est-elle effectuée, sans supérieur hiérarchique? Autant de questions qu’il peut y avoir de réponses, puisque chaque organisation produit collectivement son fonctionnement, dans le respect des principes de base de la philosophie de gestion choisie. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, dans les entreprises sans hiérarchie définie, il y a des directives, des processus et des politiques. La différence, c’est qu’on évite d’alourdir le quotidien par des règles qui ne portent pas de sens, en osant se remettre en question et en adaptant nos méthodes chaque fois que c’est nécessaire. On fixe donc un cadre de référence dans lequel on peut être, tout en s’appuyant sur