La ministre Sonia LeBel a apporté une modification à l’article 42.1 du Code des professions pour permettre aux 46 ordres professionnels de bénéficier des mêmes avantages dont certains ordres bénéficient déjà, comme l’Ordre des infirmières.
En conséquence, plus de candidats aux professions pourront rester sur le marché du travail.
« Les modifications visent à permettre que le permis restrictif temporaire puisse également être délivré à un candidat à l'exercice de la profession qui a terminé sa formation initiale, c'est-à-dire qu'il détient des diplômes qui donnent ouverture au permis d'un ordre, ou encore qu’il s’est vu reconnaître une équivalence de ce diplôme, mais qu’il doit satisfaire à une condition supplémentaire à la délivrance du permis », explique-t-elle.
Cette condition supplémentaire peut être une formation un stage ou un examen.
La présidente du Conseil du trésor donne un exemple des avantages que de telles modifications pourront apporter dans le cadre de la présente vague d’immigration de professionnels étrangers.
« Grâce à la modification proposée une personne candidate à l'exercice de la profession de médecine vétérinaire formée à l'étranger qui est en attente de compléter l'examen pratique du Bureau national des examinateurs de l'association canadienne des médecins vétérinaires, pourrait obtenir un permis restrictif temporaire », explique la ministre.
Cela lui permet « de prêter main-forte aux professionnels, de travailler, de maintenir, et de bonifier ses connaissances, pendant son parcours d'admission ».
La ministre responsable des ordres professionnels fait valoir que «certains ordres professionnels dans leur loi constitutive ont déjà la possibilité de faire ça. Je vais parler des infirmières quand on parle ici des candidates à la profession qui travaillent déjà dans le système de santé sur l'obtention de leur plein permis», dit-elle.
« Donc, il y a souvent des endroits où l’on ne réinvente pas la roue, mais ce qu'on fait c'est majeur parce que ça donne l'occasion aux 46 ordres d'en profiter. Ce qu'on fait c'est qu'on ramène au niveau des codes de profession, des principes qui existent déjà dans certaines lois d'ordre professionnel. »
Publié avec l'autorisation de Le courrier parlementaire.