Pour un milieu de travail inclusif favorisant la rétention et l’attraction du personnel d’expérience, se doter de politiques de gestion exemptes d’âgisme est impératif. Selon une enquête, « le taux de participation au marché du travail parmi les travailleurs âgés de 55 ans et plus est de 62 % dans les pays membres de l’OCDE. Les plus performants : la Suède, la Norvège, les États-Unis, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Au Canada toutefois, il n’est que de 54 %. En comblant l’écart, on pourrait ajouter 56 milliards de dollars au PIB, ou 2,8 % au PIB par habitant. » Une autre étude menée en Australie démontrait que si 5 % des gens âgés de 55 ans et plus étaient embauchés par les employeurs, cela engendrerait des retombées économiques positives de 48 milliards de dollars australiens pour le pays.
Ce constat fait, les employeurs doivent effectuer un travail d’introspection, faire preuve d’un esprit critique, se remettre en question et revoir les politiques de gestion de l’entreprise afin de s’assurer non seulement qu’elles sont exemptes de toute discrimination, mais qu’elles sont également inclusives.