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Langage abusif et méprisant envers ses collègues

Le congédiement imposé à la directrice commerciale d'un concessionnaire de véhicules récréatifs est confirmé; malgré un avis formel concernant son attitude envers ses collègues et la clientèle, la plaignante n'a pas modifié son comportement et la décision de l'employeur de la congédier à la suite d'une plainte d'une cliente était sévère, mais appropriée.
5 janvier 2022

Parties Gilbert c. VR Soulière Sherbrooke inc. Juridiction Tribunal administratif du travail, Division des relations du travail (T.A.T.), Estrie Type d'action Plainte en vertu de l'article 124 de la Loi sur les normes du travail (L.N.T.) à l'encontre d'un congédiement — rejetée. Décision de Maryse Morin, juge administrative Date 15 septembre 2021 Décision La plaignante travaillait à titre de directrice commerciale pour un concessionnaire de véhicules récréatifs — elle prétend que l'employeur a mis fin à son emploi de façon abusive après qu'elle eut fait l'objet d'allégations de harcèlement psychologique sans fondement — l'employeur soutient l'avoir congédiée en raison de son comportement envers ses collègues et la clientèle — une enquête externe a démontré que la plaignante utilisait un langage abusif et méprisant envers ses collègues — en octobre 2017, elle a été suspendue durant 5 jours et a été avisée qu'elle s'exposait à un congédiement en cas de récidive — or, en mars 2018, une cliente a dénoncé son manque de courtoisie et de professionnalisme ainsi que son attitude arrogante — cet incident culminant a entraîné le congédiement de la plaignante — la décision de l'employeur n'avait rien de déraisonnable ou d'arbitraire étant donné l'importance de son poste, la