Lors de l’étude des crédits budgétaires, la ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, a présenté ses trois priorités.
D’abord, elle souhaite poursuivre l’Opération « main-d’œuvre » lancée en 2021 et « valider au fur et à mesure les 80 mesures de l’opération ». Cette opération veut répondre aux besoins de la pénurie de main-d’oeuvre d’attirer, former et requalifier près de 170 000 travailleurs d’ici 2026. Cela représente des investissements de 3,9 milliards $.
On souhaite faire face à une hausse de la demande totale en emploi qui dans certains secteurs est de 31 %.
Les priorités dans le secteur public sont la santé, les services sociaux, l’éducation, les services de garde à l’enfance. Dans le secteur privé, les priorités sont les technologies de l’information, la construction et le génie.
Par ailleurs, le deuxième objectif de la ministre est de faire en sorte qu’on intègre le plus grand nombre de personnes issues des clientèles éloignées du marché du travail en emploi.
Finalement, elle veut procéder à l’aménagement sur la loi du «un pour cent» pour former les travailleurs en milieu de travail. La ministre dit aussi préparer des annonces concernant l’emploi des réfugiés.
De son côté, le député Alexandre Leduc de Québec solidaire reproche à la ministre de ne pas traiter convenablement les « groupes en employabilité ».
Des critères pointus leur sont imposés, mais ils ne sont pas rémunérés suffisamment, selon lui, de sorte qu’ils ne peuvent pas eux-mêmes retenir leur propre main-d’œuvre. Il réclame une révision générale du financement de ces groupes.
Source : Le courrier parlementaire