« Avec la pénurie de main-d'oeuvre, on constate que le travail des enfants est devenu un réel enjeu de société. Il faut mieux protéger leur santé et leur sécurité, et aussi éviter le décrochage scolaire. J’ai l’intention de déposer un projet de loi dès la rentrée parlementaire 2023. »
C’est ainsi que le ministre du Travail, Jean Boulet, a manifesté son intention d’encadrer le secteur d’activité que représente le travail des jeunes en cette période de pénurie de main-d’œuvre. En 2021, on notait une hausse de 36 % des accidents de travail chez les jeunes travailleurs.
La Commission des normes, de l’équité et de la santé et la sécurité du travail rappelle qu’au Québec,« il n’y a pas d’âge minimal à respecter pour commencer un premier boulot ».
Toutefois, pour les enfants de moins de 14 ans, un consentement écrit des parents est nécessaire. Les jeunes de moins de 16 ans ne peuvent travailler pendant les heures de classe et la nuit. Un emploi ne peut dépasser les capacités du jeune.
Réaction
La députée Marwah Rizqy du Parti libéral se réjouissait de l’annonce. « En mai dernier, j’interpellais le ministre Jean Boulet sur le travail des mineurs et depuis nous avons travaillé rapidement sur cet enjeu pour assurer santé, sécurité et réussite scolaire. Ce projet de loi sera historique pour le Québec », selon l’élue de Saint-Laurent.
Source : Le courrier parlementaire